Présentation
Pour mon court-métrage de fin d'année, j'ai choisi d'adapter la musique "Je ne rêve plus" du groupe Mansfield Tya. C’est un groupe que je suis depuis plusieurs années et qui a une grande place dans mes écoutes musicales.J’ai eu envie d’adapter cette musique en court-métrage car elle aborde la thématique de l’addiction qui mérite pour moi d’être mis en avant. La musique parle d’une addiction sous forme de relation romantique, cela m’a donné envie d’approfondir cette idée avec mon point de vue personnel.
Je ne rêve plus est un drame où nous
suivons Noa, une personne en deuil qui se retrouve aux urgences et se
remémore sa dernière soirée.
Postes recherchés
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Matériel et accessoires recherchés
- tensiomètre
- stéthoscope
- 1 garrot
- 1 lampe stylo diagnostic
- Blouse médecin
Dates et lieux de tournage
Dimanche 14 mai 2023
Lundi 15 mai 2023
Stade actuel d'avancement
Terminé
Note d'intention
Dans mon film, l’addiction est donc représentée par une personne
disparue. Le fait que cette personne ne soit pas nommée et est un corps
non définissable sexuellement me permet de ne pas définir un genre. Un
travail de maquillage vient accentuer ce côté de personne non
identifiable. Gaël est aussi accompagné de sa « personne » ce qui permet
au spectateur d’avoir des indices quant à la réelle représentation du
deuil de Noa. Il est important pour moi de garder cet aspect neutre dans mon écriture, l’addiction n’est ni femme, ni homme et c’est quelque
chose
qui peut toucher n’importe qui. Noa est en deuil, elle ne fait que
pleurer, n’a plus la force d’avancer. Tout n’a aucun sens pour elle sans
cette personne. L’alternance des souvenirs et de la réalité est appuyé
davantage avec l’étalonnage et un travail de lumière important pour la
soirée s’appuyant sur des films tel que Black Swan de Darren Aronofsky lors de la scène nightclub mais aussi la scène de fin de La boum
de Claude Pinoteau. Lors des scènes « présentes », les lumières sont
plus bleues mais vont être retravaillé dans les flashbacks en tendant
vers le rouge avec des effets stroboscopique pour permettre de faire
comprendre une perte de contrôle lors de ces souvenirs. Plus
globalement, nous pouvons référer ces intentions à Suspiria de Dario Argento.
Le son vient accompagner la lumière tout au long ou Noa se retrouve en soirée « le son
est
plus joli quand tu es la ». Lors des moments de flashbacks, le son est
moins saccadé que dans le présent. Lors de la soirée, la musique est
composée de basses plutôt fortes, peu agréable, les personnages parlent
fort pour s’entendre. Dans la cuisine, la musique est moins forte, Noa
et Gaël s’entendent mieux, cela vient rythmer le court-métrage en
imposant une pause dans tout ce mouvement. Chez le médecin, le son est
très présent pour surligner l’irritabilité de Noa. Chaque bruit la gêne.
On entend beaucoup de présence, bruit de clavier, ordinateur et
ventilation. Le médecin se racle la gorge et parle d’un ton clair qui
peu paraître fort. Noa n’a qu’une phrase en tête qu’elle dit à son
médecin : je ne rêve plus. Le cannabis est une substance qui fait faire
des cauchemars lorsqu’on arrête d’en consommer après une longue période.
Pour moi, cette phrase met en valeur ce phénomène mais aussi d’une
façon plus philosophique, l’absence d’objectif concret pour sa vie. La
fin du film n’apporte pas de solution ni de résolu précise à Noa car
cette solution à comment s’en sortir diffère de chacun·e, on peut
s’imaginer alors quel chemin Noa décide d’emprunter, cela nous invite à
se mettre à sa place et ne pas poser de jugement sur cette histoire,
qu’est-ce que j’aurais fait moi ?
Matériel de tournage disponible
VIDÉOS
2x Sony a 7 III avec Tamron 24-70mm f/2.8 + Sony 35mm f/1.8 + Sony FE 55mm f/1.8 ZA Zeiss Sonnar T*
LUMIÈRES
Softbox avec ampoules réglables x2
DÖRR DLP1000bi-color
Smallrig 220W COB
Plaque de gélatines de toutes couleurs
SON
Zoom F6
HF G4 Sennheiser
Micro Sennheiser MKE600 + perche RODE
Liens utiles et informations complémentaires
Pour toutes informations n'hésitez pas à me contacter via mp ou par mail : jess.bertrand-pro@hotmail.com